mardi 9 mai 2017

Klimt

Trois poèmes autodatés sur des œuvres de Klimt (né le 14 07 1862)
Par Jacqueline Maurice




Hasard
D’une carte postale,
frisson énigmatique à la rencontre du baiser,
Klimt,
Ton nom étrange sonne comme l’or poudré
De tes amants visitant le paradis.
Bonjour Gustav !

Vienne,
Galerie autrichienne, musée national.
Te voilà réhabilité, toi, le peintre scandaleux,
Secessionniste.
L’injure est lâchée sur ces artistes novateurs
Rejetant les convenances du goût officiel,
déjà européens.

Partout,
Ver sacrum, printemps nouveau.
L’art neuf éclate, des mécènes surgissent.
Vienne !
Aussi d’autres villes fleurissent de courbes lascives,
Peinture, dessin, sculpture et architectures folles.
Vingtième siècle.

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